Grèce 2002
- " ... la Bretagne, l'Espagne, ... ou la Grèce
? Ça va dirait un petit coup de Retsina sous la tonnelle,
et la sieste tous les après-midis ? ... On aimerait bien passer
nos vacances avec vous. Qu'en pensez vous ?"
- " Hmm, hmm, ... why not ..."
Et les Yusupov réfléchirent.
Trois semaines plus tard nous sommes invités à
prendre le café chez eux pour "discuss about holydays".
- "Hmm, hmm, ... nous serions d'accord pour aller en Grèce
deux ou trois semaines mais nous voudrions surtout pouvoir nous relaxer.
Ça nous irait bien de passer la première semaine ensemble
puis de nous trouver un petit coin tranquille.
Je réserve le bateau : embarquement à Bari le lundi
16 juillet, retour le 31. Les cabines les moins chères ne sont
plus disponibles mais la réservation marche, 509 euros pour nous
quatre, 450 pour les Yusupov. Tout ça par internet sur www.ferries.gr
avec Ventouris ferries.
On élucubre des trajets plus ou moins farfelus via Grenoble
ou Zurich où Marat devrait passer une journée au synchrotron,
pour finalement choisir Strasbourg Innsbruck Rimini Bari, la non européenne
Suisse étant interdite à nos russes. Escale culinaire et
nocturne à Rimini, habitude oblige.
Départ dimanche matin à 7 heures pétantes.
7h02 en vrai, rue Sleidan.
Je propose à Marat de me suivre jusqu'à après
Karlsruhe et là le laisse mener l'allure pour ne pas avoir toujours
des remords quand à ma vitesse. La première partie se passe
très bien, l'autoroute française est déserte, il
fait un temps couvert, sec, idéal pour le voyage. Ça se
gâte évidemment après Karlsruhe, il pleut à
seaux, la circulation se germanise et les montagnes se font sentir. Après
la troisième pause pipi je propose à Marat de repasser devant
... En fait la Vectra ne supporte pas de devoir régler sa vitesse,
ça la fait tousser. Elle n'aime que les grands espaces et adore galoper
haut le pied.
Arrêt pipi, pause café, sandwichs, ... tout le monde
est content. "It's nice". Le passage du Fernpass est magnifique... ah
les montagnes ! On redescend sur l'Italie et ses autoroutes. Arrêts
pipi, pauses expresso, ... nous voilà à Rimini. À
Bellaria, en fait, vers 18 heures. 1000 km en 9 heures.
Comme d'hab, on fonce à l'office de tourisme qui nous
trouve l'hôtel Guilieta ... sans intérêt, presque
désert. Pour 75 euros on a droit à un lustre de 15 watts
et surtout un petit déjeuner avec tartines desséchées,
beurre rance, et café dégueu ! La soirée se passe
parfaitement bien, apéro sur une terrasse, visite de la plage
et de ses parasols, pizzas dans notre troquet habituel, ballade digestive
au marché aux bibelots-souvenirs maintenant universellement identiques
sur toute la planète et en tout saison. Dodo et départ à
9 heures. Le ciel nuageux, ce qui nous arrange bien car la climatisation
de notre voiture n'a pas vraiment l'air d'être au top du top, mais
elle marche qu'on se rassure. 600 km jusqu'à Bari où on arrive
vers 16 heures pour se faire arnaquer à payer 5 euros la place de
parking sur le port. Le temps d'aller chercher nos billets (gratifiés
de 2à et 25 euros de taxe portuaire) au guichet de Ventouris Ferries
où les hôtesses sont toujours aussi désagréables.
- "Il faut être prêts à embarquer trois heures
avant le départ."
- "Et nos courses !
Marat arrive à lui faire avouer que si on arrive avant 18
heures ça devrait encore suffire, Elle ne dit pas non. Du coup
on peut partir à la recherche de cet hypermarché mythique
dont on voit les panneaux publicitaires mais que l'on ne trouve jamais.
Eh oui, ... les Barisiens arrivent à cacher un hypermarché
Carrefour grmonstrueusementand, avec parkings et tout, dans une ville,
démesurée, il est vrai, mais quasiment déserte.
Pain, bière, saucisson, ... nous ne nous ferons pas avoir cette
fois-ci et préférons amener nos provisions plutôt
que de manger dans le restaurant du bateau. On se dépêche,
retraversons encore une fois le centre ville, animé, lui, à
l'italienne, motos, Fiat, klaxons ... et sans s'être perdus arrivons
à l'heure pour l'embarquement. Comme d'habitude on se fait engueuler
lors des manoeuvres, ça doit être compris dans le prix du billet
... Nous voilà enfin à bord. Le soleil se couche en illuminant
l'immense paquebot blanc qui manoeuvre à cent mètres de nous.
Vingt heures, les amarres sont larguées. -"It's time to eat !".
Nous pique-niquons comme nous pouvons, sans table ni assiettes, sous le
regard intéressé d'une rangée de mémés
assises face à nous sur les inamovibles chaises en plastique vissées
au sol par rangées de quatre. Encore un petit tour et tout le monde
se couche, ... sauf les garçons qui prennent un cours d'italien avec
une italienne à l'avant du bateau, face à la mer, sous les
étoiles. Dommage qu'il n'y ait pas d'iceberg en adriatiqueça
aurait pu faire une belle histoire ...
La grèce ! Corfou puis Igoumenitsa. On débarque à
10h15. Goula et Marat veulent que nous leur indiquions où aller
pour éventuellement changer leur date de retour. L'agence est
sympathique, les gens sont souriants et parlent toutes les langues tout
à fait naturellement. Quelle différence avec le triste accueil
au port de Bari. Nos russes sont conquis. -"We stay four days more". .-"No
problem ... It's done". Marat, poursuit la conversation avec l'hôtesse
et lui demande ce que signifie Igoumenitsa ... -"Et votre Moscou ? ..."
Nous voilà contents ... et heureux comme des poux d'être
enfin dans ce pays où tout est ... juste comme il faut. Entre
Ordnung et dolce vita, nature sauvage et civilisation. Où l'on peut
acheter de l'eau normale, mais fraîche. Boire une bière
sans se ruiner et aller au restaurant pour ... manger. Allons-y. Une
fois de plus nous empruntons cette toute nouvelle route, taillée
dans la montagne, large et dégagée, qui grimpe, dès
la sortie d'Igoumenitsa, surplombant la côte rocheuse. Sans le chant
des grillons cette fois-ci, parce qu'on a la clim ! L'air con ! ... ditionné.
Donc on ferme les fenêtres et on écoute la soufflerie du progrès.
"It's nice !" commentent les Yusu à chaque arrête panoramique.
Nous arrivons à Preveza. On s'arrête devant chez Eleni. IL
n'y a plus le grand arbre mais sinon rien n'a changé. Tout le monde
suit Isabelle qui monte à l'étage, toque à la porte
... -"Po, po , po !" Eleni est contente de nous voir. Bisous. Elle discute
sans arrête avec Isabelle. Les russes sont contents de leur appartement
qui donne sur l'arrière, avec jardin et place à l'ombre sous
l'arbre pour la voiture. Nous on a droit à l'appart chez Gorgios,
le voisin, comme l'année dernière.
On s'installe, et ... -"On va se baigner vite fait, ... c'est juste
là derrière ! " -"It's nice ! ". Eh oui, la plage juste
derrière chez Eleni c'est quand même le top : sable, rochers,
plongeon, poisson, une échelle pour rentrer dans l'eau ... et peu
de monde. Et deux douches pour se rincer. Les Yusu habitent à 20
m. Nous faut toujours qu'on se tape au moins 150 m à pied, sous
le soleil ! Timour remarque quand même qu'à Hamaï c'était
mieux ...
On a faim. Salade de tomates au restaurant chez Yannis et Eleni. Dieu
que c'est bon ! Après le repas on se met d'accord pour retourner
à la plage ... mais après la sieste. François et
Timour n'y tiennent pas vraiment et passent l'après-midi dans
le jardin à jouer aux cartes. Tous les autres dorment. Replage,
douche puis ... apéro ! Ce soir c'est nous qui invitons. Amstel
, sticks. Dieu que c'est bon !
Et le pli est pris. Sauf jour de déménagement, on essaye
de tenir le timing suivant : grasse matinée la plus longue possible
mais difficile car l'estomac gronde, petit dej puis plage vers 11h. On
rentre dévorer quelques tomates et pitas. Sieste.Plage de 17 à
19h. Douche. Le moment solennel de l'apéro " Nasdarovie, à
la tienne, stiliniyassas ". Ensuite on déambule en ville pour
dénicher le troquet le plus typique avec misso kilo de vin
apo to barreli pour Marat et moi, et Retsina pour ces dames.
Le premier soir Yannis nous fait de sardellas ... peut être
un peu trop petites au goût de Goula. Le lendemain pélerinage
à Parga, à la plage d'abord, puis, le soir, au petit restaurant
qui fait du gyros. Après le repas, de nuit, on monte jusqu'au
château, sans autre lumière que la lune. Redescente avec
vue sur le port illuminé. Fatigant tout cela ... On est bien content
de rentrer se coucher. Troisième soirée en Grèce :
- "You choose now the restaurant." ... c'est vrai quoi, faut qu'ils apprennent.
Les Yusu aimeraient manger du poisson. On s'installe dans une rue perpendiculaire
au port. Le serveur nous montre ce qu'il a. C'est bien, ça doit
être bon ... mais le prix est au kilo et il me semble qu'un seul
plat peut facilement dépasser les 20 euros. On se rabat sur moussaka
et autres. François prend de l'agneau, qu'il a du mal à mâcher.
La soirée finit merveilleusement en auto-tamponeuses. Tout le monde
est hilare. "It's nice ! " En cadeau d'adieu Eleni nous fait des tomates
farcies le lendemain soir. Vin et cafés frappés ... mais
comme toujours elle refuse de nous laisser payer. Preveza, on te quitte
pour quelque temps. Départ à 9 heures.
A force de nous voir prendre le bac pour traverser le petit bout
de mer qui sépare Preveza de Lefkada, les Grecs nous ont creusé
exprès un tunnel qui passe en dessous. La preuve que c'est exprès
pour nous c'est que la première fois qu'on l'a pris on n'a même
pas eu à payer. Deux-trois heures de route bien ensoleillée
et nous voilà à Antirion, qui, de par la racine anti du
nom, fait face à Rion, de l'autre côté de l'eau en
Peloponèse ... L'immense pont qui les reliera ce sera pour la prochaine
fois, là il n'y a encore que les gros piliers. Imposants quand
même car prévus pour les monstreux paquebots à plein
de niveaux, grosses barres "Marina cul dans l'eau" flottantes. On prend
le bac. Rio c'est à côté de Patras et sur la carte
il y a une belle autoroute qui contourne la ville. On se paume comme d'habitude
et nous voilà nous faufilant le long du port, en plein centre ville
en chercher désespérément à rejoindre cette
New National Road. Je "gueule" paraît-il ... Ben oui, je n'aime vraiment
pas rouler en ville quand il fait chaud et qu'on pourrait "contourner" ...
En fait j'ai pitié de nos moteurs. On longe la côte, il
fait chaud, faim. On recherche le patelin de rêve mais rien ne
se présente. Même qu'on passe dans les champs de maïs
à Kourouta, qu'on retrouve la grande maison où on logeait
en 94. mais elle est inhabitée, il y a des plastiques sur les canapés
et meubles. Après discussion on décide d'aller dans le
coin d'Olympie, culture oblige. On pousse jusqu'à Zacharos, direction
la plage "Banana Quelquechose". C'est une belle grande plage avec un grand
troquet, genre paillotte, où il y a rooms to let. Isabelle va s'enquérir
et un monsieur sympa nous invite à le suivre jusqu'à une
grande maison fraîchement construite. Du marbre blanc partout ...
Il a des chambres mais que pour cette nuit car il attend des Italiens.
On prend deux chambres ou trois ? Pour 70 ou 90 euros ? ... Marat essaye
de marchander mais le pauvre monsieur lui explique qu'il faut laver les
draps et faire le ménage... Marat laisse tomber, nous payerons 90.
J'ose ici une petite parenthèse mathématique : chaque couple
de parents à une chambre et les trois enfants aussi.Trente euros
par chambre. Je calcule savamment, 30 pour Isabelle et moi, 2/3 de 30 pour
Sophie et Francois, ce qui fait 50 euros pour les Ripp et 40 pour les Yusupov.
Simple et génial. Mais ... 90 divisé par 7 (nous sommes 7)
multiplié par 4 (4 Ripp) cela fait 360/7 et non pas 50 (350/7).
De même pour les Yusu ce serait 270/7 et non pas 280/7 ... Hi, hi,
hi ! J'ai arnaqué Marat de 10/7 d'euros. Je referme la parenthèse
et jure d'avoir verser une demi bière de plus à Marat sans
lui expliquer pourquoi d'ailleurs car je n'ai toujours pas vraiment compris
où était l'erreur. Sieste, Plage, Apéro. Et génial
restau dans le village à 500 m de là. La routine quoi !
Olympie est à 25 km et nous y sommes à 10 h pétantes
le lendemain. Goula commence consciensieusement la visite voulant tout savoir.
Isabelle nous guide-du-routarde. Marat s'étonne de la technique de
construction des colonnes ... On se fait même le 100 m olympique sous
l'oeil des apareils photos. Et, j'avoue, François courre plus vite
que ses tongues. Le quart d'heure culturel au musée, cafés
frappés à sur la terrasse place centrale d'Olympie et on repart.
Les patelins défilent et rien ne nous plait vraiment. En fin de compte
on pousse jusqu'à Methoni, au fin fond du Péloponèse.
Methoni que l'on connaît ! ses deux rues parallèles qui donnent
sur la plage, les toboggans et balançoires, le fort. Je m'arrête
devant mes citroniers d'antan.Nous sommes déçus, le jardin
est toujours pareil mais les petites maisons font plutôt cabanes. De
toutes façons, c'est l'heure de la sieste, il n'y a personne. On va
voir ailleurs. À l'hôtel ? On serait trop serrés.
Dans les bungalows qui donnent sur la plage ? Il n'y a rien de libre. Je
vais voir chez quelqu'un qui téléphone à quelqu'un et
déniche une vieille petite maison à étage avec jardin.
On sera décus. Ça nous paraîtra sale et plein de moustiques.
Les Yusu ont un beau petit bungalowavec vue sur la mer, mais avec voisins
bruyants ... Goula ne dors pas. Qu'on se casse au plus vite ... "Vroummm,
Vrou." La Vectra ne démarre plus. Elle cale au deuxième coup
d'accélérateur. Je l'ausculte du bouts des doigts, car électronique
... J'appelle le dépanneur. Voici la procédure à
suivre en pareil cas. Se munir d'un téléphone "portable" de
préférence, sinon on est cloué près du fixe.
Appeler l'assurance, le numéro est sur le petit papillon du pare brise.
Leur donner le numméro du portable et attendre. Attendre le dépanneur
le laisser emporter la voiture et attendre que le contact de l'assurance
en Grèce rappelle pour dire ce qui se passe. Ne pas hésiter
à poursuivre les vacances comme si de rien n'était ... le portable
suit, même et surtout sur la plage, pendant la sieste, l'apéro,
etc. Après un petit moment d'hésitation nous ne perdons pas
le nord et allons à Pylos louer une voiture. La voiture est partie
pour Kalamata, beaucoup plus au nord. Il ne sert à rien de poireauter
ici ...Isabelle propose que nous continuons "normalement" notre périple
et nous voilà longeant la côte, Finikundas; Koroni. Et bien
nous en pris. Koroni nous va à merveille, le patron du Symposium nous
offre de magnifiques chambres dans son grand hôtel en construction
au dessus du village. Vue sur la mer depuis la chambre des Yusupov. Sieste,
apéro, plages. On en découvre toutes sortes. Des grandes, des
petites avec rochers, du bon sable. Timour remarque que HawaÏ ... La
soirée au Symposium se passe très bien, le vin du tonneau est
excellent, rallongeant d'autant le cheminescarpé du retour, sous la
lune. "It's nice".
Horreur, je me reveille en sursaut à 6 heures du matin : mon appareil
photo ? Je descends au village. Personne, évidemment à cette
heure. Le restaurant est là, les chaises et tables sont bien rangées,
mon appareil n'est plus accroché au dossier de ma chaise. Je remonte
ruminant ... voiture, Nikon ... Je me recouche, attendant une heure décente
pour retourner poireauter devant le restau de M. symposium. Qui finit
par arriver. -"I forget my camera" -"Here ? Are you sure ?" Du coup je doute.
Ben oui, on a été boire un café ailleurs. J'y vais,
mais me retrouve bredouille. Je remonte, ruminant ... et vais voir si par
hasard il ne serait pas chez les enfants... Ouf ! C'était François
qui l'avait remonté. Je ne me suicide donc pas et me sens plus confiant
pour aborder l'éventuelle mauvaise nouvelle qui risque de venir du
garage. En effet : -"Il nous faut faire venir une pièce d'Allemagne,
cela prendra minimum trois jours ..." Nous apprendrons plus tard ce que minimum
veut dire ... En attendant : "On est en vacances ! ". Deux jours ici, deux
jours là, on pendule autour de Kalamata, même qu'en quittant
Koroni on traverse Kalamata et sans le savoir passons à 10 m du garage
où gît, le ventre à l'air, notre pauvre voiture. Dans
notre mouvement de balancier on atteind Kardamili et sa plage en béton
qui nous permet de plonger, de sauter et de parfaire nos figures saut de carpe
et bombe éclaboussante. Pendant que les Yusupov se reposent nous explorons
les environs et découvrons une petite crique avec ombre, rocher, passage
souterrain sousmarin. Séance de plongeon pour tout le monde, même
Isabelle et Goula qui se pince le nez. Mais pas l'affreux Marat, qui observe
de loin, admiratif.
Vendredi, il faut oser affronter la réalité... Nous allons
tous à Kalamata. On cherche l'office de tourisme qui est en fait
l'hôtel de police. Gentil, le policier appelle le garage dont nous
ne connaissons que le numéro de téléphone. Et, tout
simplement nous emmène dehors pour nous indiquer, le doigt tendu,
que le garage est là bas, à 200 m, sur la droite. Merci. Les
filles profitent de l'endroit pour faire pipi. On y va. Elle est là,
rangée. -"Désolé, il faut encore attendre, demain peut
être". Nous v'là beaux. Il faut rendre la Punto à Pylos,
à 50 euros par jour, elle coûte vraiment trop chère.
Les Yusupov doivent partir pour Athène, mais ne veulent pas nous abandonnés
et insistent pour encore rester avec nous au moins jusqu'à demain.
Le garagiste nous trouve un loueur de voitures sympa qui ne nous demande
que 25 euros par jour pour une Hyunday Atos et de plus nous la laisse à
disposition tout de suite pour rien. En convoi de trois voitures nous recherchons
ça et là un logis pour la nuit? Finalement nous arrivons à
Pylos où nous rendons la Punto et trouvons un hôtel. Pas de
plage, il pleut. Décidement le moral n'y est pas. Peut être parce
que c'est notre dernière soirée ensemble. Les Yuspov partent
seuls pour Athène le lendemain. À 8h30 ils sont fins prèts.
On descend leur dire au revoir. Bisous. À bientôt. Je rends
le portable à Timour.