La coque
Voilà
ce qui reste si on démonte tout ce qui se visse ...
Si vous avez besoin
d'un petit réconfort : voilà ce dont on rêve
quand on s'attaque à une coque rouillée (je
ne sais plus où j'ai trouvé cette magnifique photo)
J'ai aussi enlevé le pare-brise et les vitres latérales
parce qu'il y avait des petits début de rouille sous les caoutchoucs.
Il suffit de pousser lentement mais fortement dans le coin de la vitre,
de l'intérieur vers l'extérieur. Attention, je dis
ici comment on démonte une vitre ... mais je n'en ai jamais remontée
... il faut, parait-il utiliser une ficelle ...
Voyons un peu l'état
de cette coque :
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le plancher, bien sûr, comme toujours il est très rouillé
à l'avant, sous les pédales :
vue de dessous, j'en ai déjà enlevé pas mal.
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les fixation des ceintures de sécurité à l'arrière
et les points d'accrochage des sièges arrière.
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et les montants de portes,
parce que là, il y a aussi les rajouts de bouts de ferraille pour
avoir des fixations de ceintures de sécurité. Tout ça
dans cette espèce de gouttière qui sert de bas-de-caisse
...
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l'arrière, là où stagne l'eau dans le coffre et autour
de feux arrière.
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autour des vitres, et à l'avant le long de la charnière de
capot.
Je ne sais pas souder, je n'ai pas de poste à soudure ... peut-être
que je devrais m'en acheter un et apprendre ... mais il en faut un spécial
qui permette de souder de la tôle si fine (3000F, je crois)... et
il faut arriver à ne pas faire que de la dentelle avec ce qu'il
reste de tôle. J'ai alors décider de rafistoler (rafistôler)
du mieux que je pouvais en espérant que ça resistera quelques
dizaines d'année à la corrosion. Parce que je compte bien
rouler encore au moins 20 ans avec.
C'est donc armé
de barres de fer, d'antirouille, de goudron, de mousse et de résine
que j'ai attaqué la bête :
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le bas-de-caisse, je l'ai renforcé avec une barre
de fer (profilé que l'on trouve dans les magasins de bricolage
70F). C'était relativement facile parce que, d'une part, j'ai
fait un trou à l'avant, et, d'autre part, les fixations des ceintures
de sécurité étaient tellement pourries que j'avais
dû ouvrir sur une bonne partie de la longueur (il y a de temps en
temps un bout de ferraille "de renfort" en travers dans le tunnel). La
barre de fer doit être légèrement tordue pour épouser
la silouhette dragster de la deuche ... eh oui, elle est plus fine à
l'avant ! Du coup elle s'enfonce bien au
marteau. Puis, j'ose à peine l'écrire, j'ai bouché
tous les trous et saignées avec résine, fibre de verre, et
ai rempli les espaces vides avec une bombe de mousse expansive. C'est
dégueulasse
... mais ça à l'air correct, rendez-vous dans 20 ans pour
voir si ça tient.
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le plancher avant, c'est déjà plus classique. Attention aux
coins derrière les charnières des portes avant. L'eau y stagne
facilement. De plus, vu le nombre de couche de tôles et la complexité
de l'endroit ... 'y a de quoi devenir fou ! J'y ai versé du
bitume
... rendez-vous dans 20 ans ...
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Pour le plancher sous les pieds, j'ai fait un gros
sandwich avec une tôle, une plaque de goudron, la vieille dentelle
de l'ancienne tôle, une autre plaque de goudron, et une tôle.
Le tout vissé avec de bons boulons. J'y injecterai encore de la
mousse expansive.
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Dans les coins j'ai versé du goudron chaud fondu.
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le marche-pied ... enfin, le bas des portes, quoi ... l'enrobage
des barres de fer ci-dessus décrites. Du grand art es tôlerie
amateur ... de la haute couture, du badigeonnage, pâte à
modeler, mousse, goudron ... jugez vous-même,
on verra si ça tient, rendez-vous dans 20 ans !
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A+
Raymond