— 410 — Krenkingen (elle-même fille de Luttelmann, sire de Krenkingen, et d’une baronne d’'Usenberg). V. Enfin, le de cujus, Rénault de Geroldseck, chanoine d’Augsbourg. Walther, l'époux de Marguerite de Tübingen, paraît avoir eu trois fils : Conrad, ci-dessus nommé; Henri, qui fut connu comme son père sous le nom de von Tübingen, et Walther, que l’historien des palatins de Tü- bingen, SCHMID, considère comme le Geroldseck de ce prénom tué en 1386 à la bataille de Sempach!. Il résulte de Ja filiation authentique du chanoine Rénault, qu’à moins qu’il y ail eu dans la famille de Tübingen deux Marguerite exactement à la même époque, M. Frid. MonE se trompe lorsqu'il fait de Walther, époux de cette dame, Île fils de Walther IV de Geroldseck-Lahr et d’Anne de Fürstenberg, et le petit-fils de Walther II et d'Élisabeth de Lichtenberg”*. Non-seulement l'époux de Marguerite de Tübingen n'était pas fils de Walther IV, puisque son père se nommait Jean et sa mère Agnès de Für- stenberg, mais encore Walther IV, d’après des chartes publiées par RE:IN- HARD et non contestées par M. Mon, avait épousé Susanne de Ribeau- pierre et non Anne de Fürstenberg, qui était au contraire, selon toutes les probabilités, l'épouse de Walther II, de Geroldseck-Hohengcroldseck, le vaincu de Schwanau (1333). D'autre part, la filiation de Rénault permet de déterminer, plus com- plétement que REINHARD n’a été à même de le faire, la généalogie de la ligne de Geroldseck-Soultz : elle démontre que Walther, dont il s’occupe dans son $ LIT, est bien réellement le père de Conrad et par conséquent l’aïeul de Jean, dernier représentant mâle de cette ligne. Nous ne voulons pas nous étendre sur celle question qui, quoi qu’on fasse, est encore enveloppée de nuages et dont la solution n’a qu'un mé- diocre intérêt pour l’histoire d'Alsace, Mais nous en avons dit assez pour montrer combien ces vieilles généalogies sont difficiles à débrouiller, quelle confusion y apporte la répétition perpétuelle des mêmes prénoms et à quelles réfutations est exposé l’auteur le plus scrupuleux et le plus compétent; ce sera notre excuse en cas d'erreur, à nous qui ne pouvons prétendre au second de ces qualificatifs. 1. ScHmib , Gesch. der Pfalzg. v. Tübingen, 447, cité par MoNE, Quellensammlung, IN, p. 120, note *. 2. Quellensammlung, UN, p. 677. 3. Pragmalische Gesch. des Hauses Geroldseck, 1°° partie, p. 90-91, et 35. 4. Puisque nous avons été amené à revenir sur quelques-uns des points touchés dans notre Seigneurie de Hohengerobiseck, nous devons reclifler, dans sa dernière ligne con-