— 15 — moutier ct que les Hohengeroldscck descendent, selon toutes les pro- babilités, d’un de ses cousins germains. Le deuxième fils d'Othon LI, Bourcard, est, ainsi que nous l'avons dit plus haut, l’auteur présumé des sires de Hohengeroldseck et de Thiersberg. Le troisième, Othon Il, continua la maison de Geroldseck-ès-Vosges. Enfin, on peut sans doute également ranger parmi les fils d'Othon I*", bien que la filiation ne soit plus, cette fois, établie par titres, un chanoine de la cathédrale de Strasbourg, nommé Berthold, qui vivait dans la seconde moitié du douzième siècle et qui est mentionné 1° dans un acte de 1160, comme prepositus S. Petri ct chanoine de la cathédrale; 2° dans un acte de 4193 et dans le nécrologe de la cathédrale, sous le titre de grand- chantre : Bertoldus cantor, Bertholdus cantor de Geroltesekke. 11 mourut le 22 août (XI cal. septemb.), avant l’année 1201. Il règne quelque incertitude sur la personnalité des Othon et des Bour- card de Geroldseck qui sont mentionnés dans un très-grand nombre de pièces de la seconde moitié du douzième siècle. Qu’Othon [°° ait eu un fils. nommé comme lui et un autre fils du nom de Bourcard, c’est ce qui res- sort positivement de la charte de 1127 que nous avons déjà citée. Il ré- sulte également de l’acte de 1120, où le même Othon F°° est qualifié senior, qu’il était d’un âge avancé à l’époque où on l'y mentionnait et que, par conséquent, les diplômes, de 20 ou 30 ans postérieurs, dans lesquels le nom d’Othon reparaît, peuvent être attribués sans scrupule à ses des- cendants. Mais l'incertitude commence alors qu’il s’agit de déterminer si toutes ces pièces concernent un seul et même personnage, Othon If, ou si elles se partagent entre lui ct un certain Othon III, que ScuæpPFLin suppose avoir été son fils et dont GRANDIDIER paraît mettre en doute l’existence*. Après un examen attentif des dates, nous n'hésitons pas à nous rarger à l'avis de ScH®PFLIN ; en effet, on retrouve les Othon de Geroldseck dans les chartes jusqu’en 1193 : pour qu’Othon [f fût qualifié de senior en 1120, il fallait que son homonyme Othon IT eût déjà atteint l’âge d'homme, 1. GRANDIDIBR, 0. cûl., t. IL, p. 5, note 3, et p. 11, note {. Le nécrologe porte textuelle- ment : XI cal. septemb., Bertoldus cantor obtit, qui dedit dimidium mansum Schaftol- desheim, et le Livre de la règle de la cathédrale porte : 7x Schaftoldesheim est dimidius Mmansus, minus uno agro, quem dedit Bertholdus, cantor de Geroltesekke. 2. SCHŒPFLIN ÂAls. illustr., t. 11, p. 621, 8 365; GRANDIDIER, Œuvres hist. inéd., t. Il, p. 4, note 1.