— 4149 — Le 26 juillet 1236, il est arbitre d’une transaction entre l’abbaye de Marmoutier et les chevaliers Frédéric Marschalk et Engelhard de Hague- nau au sujet de biens sis à Weyersheim ‘. C'est en 1238 que nous rencontrons pour la dernière fois, dans les chartes, le nom de Bourcard II. Symon, filius Burkardi advocati de Ge- rollesheche, est témoin de la confirmation par Conrad IV, roi des Romains, de la vente d’un fief impérial”. Ce document, en même temps qu’il corro- hore celui de 1936, cité plus haut, quant à la filiation de Symon I° de Geroldseck, prouve, en outre, que son père jouissait, comme ses ancêtres, de la dignité d'avoué de Marmoutier. Des trois fils de Bourcard IT, les deux aînés, Bourcard IT et Symon E°", donnèrent naissance à des branches spéciales auxquelles nous consacrons les deux chapitres suivants. Le troisième, Henri, entra dans les ordres et finit par monter sur le siége épiscopal de Strasbourg, après la mort de son fougueux cousin, Walther de Hohengeroldseck. Les auteurs du siècle dernier ne sont pas d'accord sur la filiation de l'évêque Henri. ScHŒPFLIN, dans son tableau généalogique de la maison de Geroldseck”?, fait de lui le fils d’un certain Henri, frère d’Othon III et de Bourcard II. GRANDIDIER, après avoir rangé le prélat parmi les fils de Bourcard Il, paraît se raviser, car un peu plus loin il adopte la version de SCHŒPFLIN, sans, du reste, fournir aucune preuve à l’appui ni de sa pre- mière ni de sa seconde manière de voir‘. Non-seulement on ne produit aucune pièce constatant que le père de l’évêque s’appela Henri, mais en- core nous n’en connaissons point qui autorise à attribuer à Othon IT un fils de ce nom. Une charte, découverte dans les Archives de Carlsruhe et publiée par M. MonE', tranche la question dans le sens de la première opinion de GRANDIDIER, C'est-à-dire, fait expressément de Henri le frère de Bour- card III et, par conséquent, le fils de Bourcard Il: En 1256, post festum b. Johannis Bapt., quindecim dies (du 24 juin au 7 juillet), le couvent de Saint-Blaise loue à Henri de Geroldseck, chantre de la cathédrale de Strasbourg, pour sa vie durant, ses cours à Sesselnheim et à Wisentowe. L’authenticité du contrat est attestée par l’apposition des sceaux de Wal- ram, chanoine de Strasbourg (très-probablement, de Walram de Gerolds- . Archives du Bas-Rhin, H, 619, 1. . SCHŒPFLIN, Àls. dipl., n° 490. . ScaœperLuin, Àls. illustr., t. Il, p. 618. . GRANDIDIER, op. cié., t. III, p. 4, note 2; t. IV, p. 26. . Leitschrift für die Gesch. des Oberrheins, XY, 161. O1 dm © 79 1