_ 9% — à l'évêque et à ses cautions de toutes les charges qui pesaient encore sur eux à raison de la captivité du prélat, et en exonérait nominativement Bourcard de Geroldseck *. Le 19 août 1298 (an dem cislage nach unser frowen tage der erren), Her Burchard von Geroltzecke est témoin de l’acte de partage de la sei- gneurie de Ribeaupierre en trois parts”. «En 1299, il fait ses reprises de ce qu'il tient à Amange (Insming) du duc de Lorraine, moyennant la somme de 300 livres tournois noirs qu'il en a reçue ?.) | Le 22 septembre 1303 (an S. Mauricien tage), Frédéric de Lichtenberg, qui avait succédé, sur le siége épiscopal de Strasbourg, à son frère Conrad, autorise son neveu Bourcard, sire de Geroldseck, à acheter de son cou- sin, Gebhard de Geroldseck, les droits de celui-ci sur le village de Herd qui relevait du grand-chapitre*. Faut-il considérer le titre de neveu donné par l’évêque à Bourcard comme une simple expression de courtoisie cor- respondant à celle de Vater in Goit dont on se sert généralement à l’é- gard des prélats, ou bien n'est-il pas permis de la prendre ici dans un sens plus strict et de supposer que Bourcard III, père de notre dynaste, avait peut-être épousé une sœur de l’évêque, une fille de ce Louis I*° de Lichtenberg, qui avait un grand nombre d'enfants, puisqu'on en connaît pertinemment huit *? Nous nous hâtons de dire que ce n’est qu’une hypo- thèse, mais elle justifierait l'expression de neveu appliquée à Bourcard et expliquerait, de plus, comment, en 1286, notre Geroldseck se trouvait mêlé à la querelle de l'évêque Conrad avec le duc de Lorraine. Il pouvait l'être comme vassal du siége de Metz, mais s’il s’est porté personnelle- ment garant, fidejussor, des engagements de Conrad, il avait sans doute des molifs plus personnels. Peut-être un heureux hasard permettra-t-il un jour d’élucider cette question. Les dernières pièces dans lesquelles nous rencontrons le nom de Bour- card sont de 1320 à 1329, et nous font en même temps connaître ceux de ses enfants. Son fils Hugues, Hugo de Gerollzecke, miles, filius Bur- cardi, domini de Gerollseck, ayant épousé Susanne, fille de Walther, l'aîné, sire de Hohengeroldseck, obtint de Henri, évêque de Metz, en sa 1. SCH@ŒPFLIN, ÀAls. dipl., n° 751. 2. Ibid., n° 808. 3, Dom CaLMET, Nofice de la Lorraine ,t. Iæ,p. 508. &. Archives de Darmstadt. LEHMANN, op. cié., t. Ier, p. 83. 5. SCHŒPFLIN et LEHMANN en omettent deux : Élisabeth, mariée à Walther 1lf de Ge: roldseck-Labr; Heilitke, mariée, comme on l'a vu plus haut, à un sire de Thiersberg.