— 3 — Voici quels sont es enfants : 1° Symon IF, qui est l’auteur de la branche éteinte la dernière vers 4390; 2° une fille, qui, d’après SCHŒPFLIN, épousa Walther de Horbourg et qui, selon toutes les probabilités, se remaria plus tard avec Gerlach de Fénétrange; 3° Walram, dont la postérité s’é- leignit vers 1378, en la personne de ses petits-fils ; 4° Henri. Nous ne connaissons la sœur de Symon If, ses deux époux, et Ilenri de Geroldseck que par deux pièces. Dans la premnière, du VI des ides d'avril (8 avril) 1260, Walther-Symon de Horburc, fils de feu Walther, sire de Horbourg, déclare avoir renoncé, avec le consentement de son curateur et oncle maternel, Symon de Gerolsekke, à l’avouerie de Saint-Amarin qu'il tenait en fief des comtes Rodolphe et Godefroi de Habsbourg'. Dans la seconde, du 23 juin 1288 (feria tertia ante nativilalem b. Johannis bapt.), nos Symundus, Walramus el Henricus, fratres, domini de Ge- rolzecke, et Gerlacus nosler sororius de Vinstingen, c'est-à-dire, Symon, Walram et Henri, frères, sires de Geroldseck, et le mari de leur sœur, Gerlach de Fénétrange, partagent des biens situés dans le ban de Weyers- heim (Erkenbolsmale, Kallenmate, etc.)*. 11 ne serait, du reste, pas im- possible que Walther de Horbourg eût épousé une sœur, non de Symon IF, mais de Symon ΰ", de Bourcard III et de l’évêque Henri, et que la sœur de Symon Il, de Walram et de Henri n’eùt eu d’autre mari que Gerlach de Fénétrange. Nous ne possédons plus de document qui permette de préciser ces points de détail, et, dans le doute, nous avons suivi le clas- sement qui a pour lui l'autorité de SCHŒPFLIN*. Walram doit, dans notre opinion, avoir commencé par entrer dans les ordres et ne s'être marié que lard, grâce à une dispense. En effet, il est constaté par un certain nombre de pièces que, de 1255 à 1258", il y eut dans le chapitre de la cathédrale de Strasbourg un chanoine nommé Walram de Geroldseck. Bourcard II et Symon I‘, chefs des deux seules branches de la famille, ayant chacun un fils de ce nom, il faut que ce cha- noine soit l’un des deux ; or le fils de Bourcard III est plus souvent appelé Walrave dans les chartes que Walram, et d'autre part, il doit s'être marié de bonne heure, car ses deux fils étaient, à la fin du siècle, des hommes faits ; lui-même, dans des actes remontant à 1266 et 1269, ne reçoit au- 1, SCHŒPFLIN, Als. dipl., n° 588. 2. Archives du Bas-Rhin, G, 549, 7. 3. Als. tllustr.,t. Il, p. 621 et tabl. généal. 4. Liber coquinæ summi capit. Argent. (GRANDiDiER, 0p. cté., t. IV, p. 3): Walram de Ge- roldseck cest le premier des chanoines tr expectatione. En 1258, le dimanche Jubtlate (14 vril), il figure comme chauoive en titre dans une charte relative à l'avoueric du couvent d'Altorf. (ScH1œPpFLin, As. dipl., n° 576.)