_— 43 — George, par la veuve Marguerite de Deux-Ponts-Bitche, née de Féné- trange, son frère Jean de Fénétrange, et Frédéric d’Ochsenstein!. Enfin, Hugues, Hug von Gerollzegke, est témoin d’un accord entre George de Hohengeroldseck de Tübingen et son frère Henri, le 20 novem- bre 1370 (an dem miltewochen nach S. Elisabethentag)*. C'est la dernière fois que nous avons rencontré son nom. Hugues IT fut-il marié et laissa-t-il des descendants? On ne saurait l'af- firmer. Mais il ést question dans une charte du 15 juillet 4370 (dunresdage uf der zwelf botlen scheidungen) d’un certain Jungherrn Symonde von Ge- rollzecke, qui, de concert avec Jean le Jeune, sire de Ribeaupierre, Jean d'Eschery, Othon de Girsberg, les villes de Strasbourg, de Colmar et de Münster, fait la paix avec Marie de Chatillon de Blois, duchesse de Lor- raine, et les chanoïnes de Saint-Dié*. En 1370, la famille de Geroldseck était fort réduite; car de ses nombreuses branches, une seule avait en- core des représentan(s et, parmi ces représentants, il n’y en avait que deux qui ne fussent pas voués au célibat en qualité de prêtres: Hugues II et Frédéric, son frère. Or les enfants de Frédéric sont nommés dans beau- coup de pièces et on n’y range jamais qu'un fils, Volmar. Il faut donc que ce jeune Symon soit ou un fils de Hugues IT, ou un fils de Frédéric, mort très-peu de temps après son père; la première hypothèse nous parait la plus vraisemblable. Frédéric, qui est souvent nommé avec ses frères, figure en outre dans les pièces suivantes : le 25 mai 1369, il s’allie, en même temps que son cousin, le Slentzler, aux villes et aux principaux dynastes d'Alsace, pour repousser l'invasion anglaise‘. Le 16 janvier 1366, il est mentionné dans l'instrument d’une paix pu- blique conclue pour deux ans°. Sa mort suivit probablement à trois ou quatre années d'intervalle. De son mariage avec Walpurge, fille de Volmar, comte de Lülzelstein, et d'Adélaïde de Fénétrange, 1l eut quatre enfants: un fils, Volmar, et trois filles, Adélaïde, Cunégonde et Catherine (?). La dernière de ces filles, dont le prénom n’est pas exactement connu, vivait encore en 1381, mais elle mourut avant son frère et sans avoir été mariée. . Archives de Darmstadt (LEHMANN, op. cit., t. II, p. 92); voy. ci-dessus, p. 34. . Pragm. Gesch. des Hauses Geroldseck, Urk., n° 28, p. 75. . SGHŒPFLIN, Às. dipl., n° 1014. . LAGUILLE, Hist. d'Alsace, preuves, n° 66. . SCHŒPFLIN, As. dipl., n° 1199. OT dE © 9 —